J'Équilibre - La nutrition de A à Z La nutrition de A à Z

Cancer du sein et alimentation – Biblio

Illustration

Photo Pixabay – Andy333

Articles liés

Le cancer du sein : que peut-on faire pour l’éviter ?

Le cancer du sein : les comportements protecteurs

Sommaire

Régime méditerranéen – population générale

Etude expérimentale

Suivi de populations

Europe du Sud

Europe du Nord

USA

Etudes cas-témoins

Europe du Sud

Europe du Nord

Asie

USA

Revues et analyses d’un ensemble d’études

Régime western et aliments ultra-transformés

Alimentation à l’adolescence

Alimentation après survenue de la maladie

Photo Pixabay – congerdesign

Régime méditerranéen

Etude expérimentale

Dans cette étude expérimentale réalisée en Espagne sur plus de 4150 femmes sur près de 5 ans, les femmes post-ménopausées assignées à un régime méditerranéen ont une réduction de risque de cancer du sein de 68% quand ce régime était particulièrement orienté sur l’huile d’olive, et de 41% quand il était orienté sur les noix, en comparaison des femmes du groupe témoin, qui ont reçu des recommandations pour réduire les graisses alimentaires en général. Mediterranean Diet and Invasive Breast Cancer Risk Among Women at High Cardiovascular Risk in the PREDIMED Trial. A Randomized Clinical Trial. Toledo E et coll, 2015. JAMA Int Med, doi:10.1001/jamainternmed.2015.4838.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26365989

Suivi de populations

Europe du sud

Dans ce suivi de près de 47000 Françaises de plus de 35 ans, une alimentation riche en fibres et légumes, fibres, limitée en énergie, sucres totaux, graisses saturées et sodium, est associée à une baisse de risque de cancer du sein, de près de moitié, entre forte et faible adhésions à ce modèle. Are self-reported unhealthy food choices associated with an increased risk of breast cancer? Prospective cohort
study using the British Food Standards Agency nutrient profiling system
. Deschasaux M et coll, 2017. BMJ Open. doi:10.1136/bmjopen-2016-013718. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28600360

Dans ce suivi de près de 15000 femmes grecques, sur près de 10 ans, il y a une tendance à une diminution du cancer du sein chez les femmes post-ménopausées qui adhèrent le plus au régime méditerranéen. Conformity to traditional Mediterranean diet and breast cancer risk in the Greek EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and nutrition) cohort. Trichopoulou A et coll, 2010, Am J Clin Nutr doi: 10. 3945/ajcn.2010.29619.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20631204

Dans cette étude de suivi de femmes initialement en bonne santé en France, post-ménopausées, sur près de 10 ans, les chercheurs observent que les femmes qui adhèrent le plus à un régime « favorable/méditerranéen » (fruits, légumes, poissons et fruits et mer, huile d’olive, huile de tournesol), présentent une diminution de risque de cancer du sein de 15%, alors que celles qui adhèrent à un régime « western » riche en viande, frites, pâtes riz pommes de terre, alcool, mayonnaise, beurre…, présentent une augmentation de 20%. Postmenopausal Breast Cancer Risk and Dietary Patterns in the E3N-EPIC Prospective Cohort Study. Cottet V et coll, 2009. Am J Epidemiol, doi: 10.1093/aje/kwp257.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19828509

Dans ce suivi de femmes italiennes sur 9 ans, une consommation élevée de légumes crûs et d’huile d’olive est associée à une diminution de risque de cancer du sein de 34% entre le tiers de femmes qui en consomment le plus, par rapport au tiers qui en consomme le moins. L’effet est plus marqué si l’indice de masse corporel est inférieur à 25 kg/m². Dietary Patterns and Risk of Breast Cancer in the ORDET Cohort. Sieri S et coll, Cancer Epidemiol Biomarkers Prev 2004;13(4):567–572.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15066921

Photo Pixabay – rosanegra_1

Europe du nord

Dans ce suivi d’une population de femmes néerlandaises post-ménopausées, une adhésion plus étroite à un score de régime méditerranéen est associée à une baisse de risque du cancer du sein à récepteurs oestrogène négatifs de 40%, et une baisse non significative des formes à récepteurs positifs. Sur l’analyse d’un ensemble d’études, les auteurs relèvent une baisse de risque de 6% pour l’ensemble des cancers du sein entre suivi fort et étroit de ce régime. Mediterranean diet adherence and risk of postmenopausal breast cancer: results of a cohort study and meta-analysis. van den Brandt PA et coll, 2017. Int J Cancer, doi: 10.1002/ijc.30654.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28260236

Dans cette étude de suivi de femmes suédoises de 30 à 49 ans, il n’y a pas de lien entre un régime type méditerranéen et la survenue du cancer du sein. Mediterranean Dietary Pattern and Risk of Breast Cancer. Couto E et coll, 2013. PLoS ONE, doi:10.1371/journal.pone.0055374.     https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23390532

Dans ce suivi de plus de 33000 femmes au Royaume-Uni sur 9 ans, il existe une tendance non significative à une diminution de risque de cancer du sein avec un régime de type méditerranéen chez les femmes post-ménopausées. Does the Mediterranean dietary pattern or the Healthy Diet Index influence the risk of breast cancer in a large British cohort of women? European Journal of Clinical Nutrition, Cade JE et coll, 2011,  doi:10.1038/ejcn.2011.69.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21587285

USA

Dans cette étude de suivi de femmes noires américaines, celles qui adhèrent le plus à un régime riche en fruits et légumes, céréales complètes et poisson présentent une réduction de survenue de cancer du sein de 36%. Dietary patterns and breast cancer risk in women participating in the Black Women’s Health Study. Agurs-Collins T et coll, 2009, Am J Clin Nutr, doi: 10.3945/ajcn.2009.27666.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19587089.

Etudes cas-témoins

Europe du sud

Dans cette étude comparant des femmes atteintes de cancer du sein à des femmes témoins en Grèce, les chercheurs observent qu’une consommation élevée de céréales complètes et de fruits et légumes par rapport à une faible consommation est associée à une réduction du cancer du sein de 40%, et le chiffre est de 19% pour l’huile d’olive et le poisson. Dietary patterns and breast cancer: a case-control study in women. Mourouti N et coll, 2015, Eur J Nutr. doi: 10.1007/s00394-014-0742-8.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25049109

photoMIX-Company

Dans cette étude comparant des femmes atteintes de cancer du sein en Grèce à des femmes témoins, les auteurs observent un lien entre adhésion élevée à un régime type méditerranéen et réduction de cancer du sein. Les éléments les plus favorables sont les céréales complètes, les fruits, les légumes, l’alcool, alors que la viande a un effet inverse. Adherence to the Mediterranean Diet is Associated With Lower Likelihood of Breast Cancer: A Case-Control Study. Mourouti N et coll, 2014, Nutrition and Cancer, DOI: 10.1080/01635581.2014.916319.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15756679

Dans cette étude comparant des femmes atteintes de cancer du sein à des femmes non-atteintes, pré- et post ménopausées en Espagne, les auteurs observent qu’une meilleure adhésion à un régime de type méditerranéen s’accompagne d’une diminution de survenue de la maladie de 44%, notamment pour les formes à récepteurs triple négatif (-68%), en comparaison des femmes qui ont une faible adhésion. En revanche une alimentation de type “Western” augmente le risque de 46%, et plus encore chez les femmes préménopausées (+75%).  Spanish Mediterranean diet and other dietary patterns and breast cancer risk: case-control EpiGEICAM study. Castelló A et coll, 2014. Br J Cancer, doi: 10.1038/bjc.2014.434.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25101568.

Dans cette étude comparant des femmes présentant un cancer du sein en Grèce à des femmes témoins, les auteurs observent qu’un régime riche en légumes, légumineuses, poisson et fruits est associé à une réduction de risque du cancer du sein de 33% pour les plus grandes consommatrices, par rapport aux plus faibles. En outre, huile d’olive, poisson et légumes sont chacun isolément associés à une diminution de risque. The mediterranean dietary pattern and breast cancer risk in Greek-Cypriot women: a case-control Study. Demetriou CA et coll,  BMC Cancer 2012, http://www.biomedcentral.com/1471-2407/12/113.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22443862

Dans cette étude comparant des femmes atteintes de cancer du sein à des témoins en Espagne, un régime « Western » (riche en produits gras et sucrés, en viande rouge et charcuteries) est associé à une augmentation de cancers du sein pour les prises les plus élevés, de 68% en pré-ménopause et de 48% après la ménopause. Le régime méditerranéen réduit le risque de cancer chez les femmes post-ménopausées seulement, de 28% pour les adhésions les plus fortes. Adherence to the Western, Prudent and Mediterranean dietary patterns and breast cancer risk: MCC-Spain study. Castelló A et coll., 2017. Maturitas. doi: 10.1016/j.maturitas.2017.06.020.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28778338 

Europe du Nord

Dans cette étude comparant des femmes allemandes atteintes de cancer du sein à des témoins, les auteurs observent qu’un régime riche en légumes et en huiles végétales n’est pas associé au risque de cancer du sein. Dietary patterns and the risk of postmenopausal breast cancer in a German case-control study. Buck K et coll, Cancer Causes Control. 2011, doi: 10.1007/s10552-010-9695-2.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21110223

Photo Pixabay – Kovbaskina

Dans cette étude comparant des femmes atteintes de cancer du sein à des témoins en Suisse et en Italie, une adhésion élevée au régime méditerranéen réduit le risque de cancer du sein de 18%, en pré et post ménopause. Mediterranean Diet and Breast Cancer Risk, Turati F et coll., 2018. Nutrients,  doi:10.3390/nu10030326. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29518016 

Asie

Dans cette étude comparant des femmes coréennes atteintes de cancer du sein à des femmes témoins, les auteurs observent qu’un régime riche en légumes et produits de la mer est associé à une diminution de risque de cancer du sein (diminution observée de 86% entre apports élevés et faibles). Dietary patterns and breast cancer risk in Korean women. Cho YA et coll, 2010. Nutr Cancer, doi: 10.1080/01635581.2010.514660. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21058205

Dans cette étude comparant des femmes américaines d’origine asiatique atteintes de cancer du sein, à des femmes témoins, les auteurs observent qu’une consommation plus élevée de légumes et soja, et réduite en viande est associée à une réduction de risque de la maladie. Dietary patterns and breast cancer risk in Asian American women. Wu A et coll, Am J Clin Nutr 2009;89:1145–54.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19211822

USA

Dans cette étude comparant des femmes présentant un cancer du sein aux USA à des femmes témoins, les auteurs observent que des régimes de type méditerranéen d’une part, et traditionnel mexicain d’autre part, sont associés à une baisse de risque de cancer du sein, de 32 et 24% respectivement entre faibles et fortes consommations. Diet patterns and breast cancer risk in Hispanic and non-Hispanic white women: the Four-Corners Breast Cancer Study. Murtaugh MA et coll, Am J Clin Nutr 2008;87:978–84.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18400722

Revues et analyses d’un ensemble d’études

Dans cette revue sur les cancers post-ménopausés à récepteurs à oestrogène négatif, qui sont plus sévères, les auteurs relèvent qu’une alimentation type méditerranéen est associée à une baisse de survenue de la maladie. Associations between Diet Quality Scores and Risk of Postmenopausal Estrogen Receptor-Negative Breast Cancer: A Systematic Review. Du M et coll, 2018. J Nutr, doi:10.1093/jn/nxx015.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29378048

Régime western et aliments ultra-transformés

Dans cette étude de suivi de femmes initialement en bonne santé en France, post-ménopausées, sur près de 10 ans, les chercheurs observent que les femmes qui adhèrent le plus à un régime « favorable/méditerranéen » (fruits, légumes, poissons et fruits et mer, huile d’olive, huile de tournesol), présentent une diminution de risque de cancer du sein de 15%, alors que celles qui adhèrent à un régime « western » riche en viande, frites, pâtes riz pommes de terre, alcool, mayonnaise, beurre…, présentent une augmentation de 20%. Postmenopausal Breast Cancer Risk and Dietary Patterns in the E3N-EPIC Prospective Cohort Study. Cottet V et coll, 2009. Am J Epidemiol, doi: 10.1093/aje/kwp257.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19828509

Photo Pixabay – Nemanja_us

Dans cette étude de suivi de population aux USA, une alimentation à l’adolescence riche en fruits, légumes et légumineuses, poisson et volailles, est associée à une réduction de risque de cancer du sein en phase pré-ménopause. Pas d’association avec les régimes western et fast food.  Adolescent dietary patterns and premenopausal breast cancer incidence. Harris HR et coll, 2016, Carcinogenesis, doi: 10.1093/carcin/bgw023. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26905584

Dans cette étude comparant des femmes atteintes de cancer du sein à des témoins en Espagne, un régime  « Western » (riche en produits gras et sucrés, en viande rouge et charcuteries) est associé à une augmentation de cancers du sein pour les prises les plus élevés, de 68% en pré-ménopause et de 48% après la ménopause. Le régime méditerranéen réduit le risque de cancer chez les femmes post-ménopausées seulement, de 28% pour les adhésion les plus fortes. Adherence to the Western, Prudent and Mediterranean dietary patterns and breast cancer risk: MCC-Spain study. Castelló A et coll., 2017. Maturitas. doi: 10.1016/j.maturitas.2017.06.020.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28778338 

Dans ce suivi  d’une population française, la consommation d’aliments ultra-transformés est associée à une augmentation du risque de cancer du sein, de 11% pour une part de 10% dans le régime. Consumption of ultra-processed foods and cancer risk: results from NutriNet-Santé prospective cohort. Fiolet T et coll., 2018. BMJ. doi: 10.1136/bmj.k322.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29444771 

De cette revue d’études, les auteurs déduisent que les régimes favorables à la santé ont un effet bénéfique sur le pronostic du cancer du sein, alors qu’une alimentation « western » est associée à une mortalité plus élevée. Le régime méditerranéen est lié à une baisse de la mortalité. L’alcool augmente le risque de récurrence. Can Nutrition Lower the Risk of Recurrence in Breast Cancer? Weigl J et coll., 2018. Breast Care (Basel). doi: 10.1159/000488718.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29887784 

Dans cette étude comparant des femmes atteintes de cancer du sein à des femmes non-atteintes, pré- et post ménopausées en Espagne, les auteurs observent qu’une meilleure adhésion à un régime de type méditerranéen s’accompagne d’une diminution de survenue de la maladie de 44%, notamment pour les formes à récepteurs triple négatif (-68%), en comparaison des femmes qui ont une faible adhésion. En revanche une alimentation de type “Western” augmente le risque de 46%, et plus encore chez les femmes préménopausées (+75%).  Spanish Mediterranean diet and other dietary patterns and breast cancer risk: case-control EpiGEICAM study. Castelló A et coll, 2014. Br J Cancer, doi: 10.1038/bjc.2014.434. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25101568.

Photo Pixabay – Free-Photos

Alimentation à l’adolescence

Dans ce suivi d’une population d’Américaines, une alimentation de type inflammatoire (défavorable,  riche en boissons sucrées et édulcorées, céréales raffinées, viande rouge et charcuteries, et pauvre en végétaux à feuilles vertes, crucifères et café) dans l’adolescence et le début de l’âge adulte favorise le cancer du sein en pré-ménopause, de 35 à 40%. An Adolescent and Early Adulthood Dietary Pattern Associated with Inflammation and the Incidence of Breast Cancer. Harris HR et coll, 2017. Cancer Research,    doi: 10.1158/0008-5472.CAN-16-227301. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28249935.

Dans cette étude de suivi de population aux USA, une alimentation à l’adolescence riche en fruits, légumes et légumineuses, poisson et volailles, est associée à une réduction de risque de cancer du sein en phase pré-ménopause. Pas d’association avec les régimes western et fast food.  Adolescent dietary patterns and premenopausal breast cancer incidence. Harris HR et coll, 2016, Carcinogenesis, doi: 10.1093/carcin/bgw023. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26905584

Dans cette étude de suivi de femmes pré-ménopausées aux USA, celles qui prenaient le plus de fruits (pommes, bananes, raisins) à l’adolescence présentent une baisse de risque de cancer du sein de 25%. Plus tard, on observe qu’oranges, carottes et choux sont associés à une baisse de survenue de cette maladie. Fruit and vegetable consumption in adolescence and early adulthood and risk of breast cancer: population based cohort study. Farvid MS et coll, 2016, BMJ, doi: 10.1136/bmj.i2343.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27170029

Alimentation après survenue de la maladie

Dans cette étude expérimentale sur 8 ans ½ chez des femmes bien portantes, suivies 16 ans aux USA, le groupe « intervention » a réduit la consommation de matières grasses et a augmenté la prise de fruits et légumes et de céréales complètes, alors que le groupe témoin consomme son régime habituel. Si la maladie survient, la mortalité générale après la maladie baisse significativement de 35% dans le groupe intervention. Low-Fat Dietary Pattern and Breast Cancer Mortality in the Women’s Health Initiative Randomized Controlled Trial. Chlebowski RT et coll, 2017. Journal of Clinical Oncology. DOI: 10.1200/JCO.2016.72.0326.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28654363

Dans ce suivi de patientes atteintes de cancer du sein invasif, aux USA, une alimentation de type anti-inflammatoire est associée à une baisse de mortalité générale et cardiovasculaire, mais pas par cancer du sein. Association between post-cancer diagnosis dietary inflammatory potential and mortality among invasive breast cancer survivors in the Women’s Health Initiative. Zheng J et coll, 2018. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev, doi:10.1158/1055-9965.EPI-17-0569.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29358225

Dans cette étude, des femmes qui ont eu un cancer du sein, et qui consomment un régime méditerranéen, présentent une augmentation de la vitamine C dans le sang, des vitamines A et E, du contrôle de la glycémie comparées à un groupe témoin. Serum antioxidant capacity, biochemical profile and body composition of breast cancer survivors in a randomized Mediterranean dietary intervention study. Skouroliakou M et coll., 2018. Eur J Nutr. doi: 10.1007/s00394-017-1489-9.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28634625

Photo Pixabay – congerdesign

Dans ce suivi de femmes atteintes d’un cancer du sein, une meilleure qualité alimentaire baisse le risque de mortalité générale de 26% (suivi sur 10 ans). Better Postdiagnosis Diet Quality Is Associated with Reduced Risk of Death among Postmenopausal Women with Invasive Breast Cancer in the Women’s Health Initiative. George SM et coll., 2014. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev. DOI: 10.1158/1055-9965.EPI-13-1162.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24493629

Dietary patterns and survival in German postmenopausal breast cancer survivors. Vrieling A et coll., 2013. British Journal of Cancer. doi: 10.1038/bjc.2012.521.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23169282

Dietary pattern influences breast cancer prognosis in women without hot flashes: the women’s healthy eating and living trial. Gold EB et coll., 2009. J Clin Oncol;27:352-9. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19075284

Mai 2017, mis à jour en Mars 2019 © Viviane de La Guéronnière

 

Des conseils nutrition et santé

en avant première, en vous inscrivant à la newsletter