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Graisses saturées, le chocolat – Biblio

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Graisses saturées : le chocolat

Sommaire

Cholestérol

Pression artérielle

AVC

Maladies coronariennes

Cholestérol

Dans cette étude expérimentale aux USA, chez des personnes obèses et diabétiques, on observe une  augmentation du cholestérol HDL post prandial (« le bon ») après consommation de flavanols du cacao, et de l’insuline. Acute Cocoa Supplementation Increases Postprandial HDL Cholesterol and Insulin in Obese Adults with Type 2 Diabetes after Consumption of a High-Fat Breakfast. J Nutr, Basu A et coll, 2015, doi: 10.3945/jn.115.215772. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26338890

Dans cette étude expérimentale chez des femmes en Italie, le chocolat noir augmente le HDL cholestérol (favorable)  pour 100 g/j à 70%, avec une baisse de la circonférence abdominale. Effects of dark chocolate in a population of normal weight obese women: a pilot study. Eur Rev Med Pharmacol Sci, Di Renzo L et coll, 2013, 17(16):2257-66. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23893195

Dans cette étude aux Pays-Bas, une boisson au cacao apportant théobromine augmente le HDL cholestérol, à la différence d’une boisson sans théobromine. Effect of cocoa and theobromine consumption on serum HDL-cholesterol concentrations: a randomized controlled trial. Am J Clin Nutr Neufingerl N et coll, 2013, doi: 10.3945/ajcn.112.047373.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23595874

Dans cette étude réalisée aux USA, le chocolat noir riche en flavonoïdes baisse le cholestérol LDL, augmente le HDL, baisse la pression artérielle systolique, alors que le cholestérol total, la CRP, et les triglycérides sont stables. La FMD, indice de circulation artérielle et la résistance à l’insuline sont améliorées. Flavonoid-rich cocoa consumption affects multiple cardiovascular risk factors in a meta-analysis of short-term studies. J Nutr Shrime MG et coll, 2011, doi: 10.3945/jn.111.145482. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21956956

Analyse d’études, le chocolat noir et les produits riches en cacao baissent le cholestérol LDL et total, pas d’effet sur HDL. Effects of cocoa products/dark chocolate on serum lipids: a meta-analysis. Eur J Clin Nutr Tokede OA, 2011, doi: 10.1038/ejcn.2011.64. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21559039

Dans cette étude d’observation réalisée aux USA, on observe que la consommation de chocolat est inversement liée aux plaques calcifiées athérosclérotiques dans les artères coronaires. Chocolate consumption is inversely associated with calcified atherosclerotic plaque in the coronary arteries: the NHLBI Family Heart Study. Clin Nutr Djoussé L et coll, 2010, doi: 10.1016/j.clnu.2010.06.011. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20655129

Photo Pixabay – DEZALB

Dans cette étude expérimentale réalisée aux USA chez des personnes diabétiques sur plusieurs semaines, du chocolat riche en polyphénols augmente le cholestérol HDL (« le bon ») et améliore le ratio cholestérol total/HDL. Le chocolat dépourvu de polyphénols n’a pas ces effets. High-cocoa polyphenol-rich chocolate improves HDL cholesterol in Type 2 diabetes patients. Diabetic Med Mellor DD et coll, 2010, 27(11):1318-21. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20968113

Dans cette analyse d’études sur les effets du cacao et du chocolat sur le cholestérol, les auteurs retrouvent une diminution du cholestérol total et LDL, notamment s’il existe des facteurs de risque cardiovasculaires. Short-term effect of cocoa product consumption on lipid profile: a meta-analysis of randomized controlled trials. Am J Clin Nutr Jia L et coll 2010, doi: 10.3945/ajcn.2009.28202.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20504978

Dans cette revue sur le chocolat et les maladies cardiovasculaires, les auteurs indiquent que le chocolat et le cacao réduisent la pression artérielle, sont anti-inflammatoires, réduisent la fonction plaquettaire, augmentent le  cholestérol HDL et baisse l’oxydation du cholestérol LDL. L’acide stéarique est neutre. Chocolate and Prevention of Cardiovascular Disease: A Systematic Review. Ding EL et coll., 2006. Nutrition & Metabolism, doi:10.1186/1743-7075-3-2.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16390538

Pression artérielle

Dans cette étude expérimentale réalisée en Italie chez des personnes âgées, une boisson au cacao au lait apportant 993 mg de flavanols, ou 520 ou 68, par, testées sur plusieurs semaines, montre une  amélioration de certains tests cognitifs proportionnelle à la dose, de même que des améliorations de résistance insulinique, pression artérielle, peroxydation lipidique. Les auteurs concluent que la consommation habituelle de flavanols pourrait aider le maintien d’une bonne fonction cognitive. Cocoa flavanol consumption improves cognitive function, blood pressure control, and metabolic profile in elderly subjects: the Cocoa, Cognition, and Aging (CoCoA) Study–a randomized controlled trial. Am J Clin Nutr-2015-Mastroiacovo-ajcn.114.092189  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25733639

Analyse d’études sur les effets cliniques à court terme du chocolat et des produits riches en flavanols sur la pression artérielle ; ils pourraient avoir un effet faible mais significatif en abaissant la pression artérielle de 2 à 3 mm sur le court terme. Effect of cocoa on blood pressure. Cochrane Database Syst Rev Ried K et coll, 2012, doi: 10.1002/14651858.CD008893.pub2.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22895979

Analyse d’études sur les effets de cacao riche en flavonoïdes, essais court-terme, la pression artérielle baisse de 1,63 mm, le cholestérol LDL (« mauvais ») baisse et le HDL (« bon ») augmente. La résistance insulinique baisse, l’indice de circulation FMD augmente. Il pourrait y avoir un plateau d’efficacité pour la FMD et le cholestérol HDL à 500 mg de flavanols. Flavonoid-rich cocoa consumption affects multiple cardiovascular risk factors in a meta-analysis of short-term studies. J Nutr, Shrime MG et coll, 2011, doi: 10.3945/jn.111.145482.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21956956

Etude de suivi, prospective, chez des personnes bien portantes en Allemagne, la pression artérielle moyenne systolique est 1 mm plus basse, et la diastolique 0,9, chez les plus forts par rapport aux  plus faibles consommateurs de chocolat. Le risque d’infarctus du myocarde et AVC est abaissé de 39% entre ces deux groupes, les effets sur la pression artérielle en expliquent 12%. L’effet serait plus fort sur les AVC. En l’occurrence c’est surtout du chocolat au lait qui est consommé. Les plus forts consommateurs prennent en moyenne 7,5 g/j, les plus faibles 1,7. Chocolate consumption in relation to blood pressure and risk of cardiovascular disease in German adults. Eur Heart J Buijsse B et coll, 2010 doi: 10.1093/eurheartj/ehq068.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20354055

Etude expérimentale en Allemagne chez des personnes bien portantes, 6,3 g de chocolat noir apportant 30 mg de polyphénols par jour sur 4 mois, réduisent la pression artérielle systolique de 2,9 mm et la diastolique de 1,9 mm, et la prévalence de l’hypertension baisse de 86 à 68%. JAMA Taubert D et coll, 2007, 298(1):49-60.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17609490

Photo Pixabay – EddaKlepp

AVC

Dans cette étude de suivi, prospective, chez des personnes bien portantes au Royaume-Uni, on observe que les plus forts consommateurs de chocolat (16 à 99 g/j) ont un risque réduit de maladie coronarienne de 12% par rapport aux non-consommateurs et de 23% pour les AVC. En associant leurs résultats avec ceux d’autres études sur le sujet, les auteurs retrouvent des réductions de risque de 29% pour les maladies coronariennes et de 21% pour les AVC, et de 45% pour la mortalité cardiovasculaire. De plus en plus de données suggèrent que la prise de chocolat est associée à un abaissement de risque cardiovasculaire, bien qu’on ne puisse exclure de potentiels biais. Habitual chocolate consumption and risk of cardiovascular disease among healthy men and women. Heart, Kwok CS et coll, 2015, doi: 10.1136/heartjnl-2014-307050.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26076934

Etude de suivi, prospective, chez des hommes suédois, une consommation élevée de chocolat réduit le risque d’AVC, pour 62,9 g/semaine, par rapport à 0, de 17%. En associant leurs résultats avec ceux d’autres études sur le sujet, les auteurs retrouvent une réduction de risque de 19%. Chocolate consumption and risk of stroke: a prospective cohort of men and meta-analysis. Neurology Larsson SC et coll, 2012, doi: 10.1212/WNL.0b013e31826aacfa.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22933736

Maladies coronariennes

Etude de suivi, prospective sur 67000 Suédois, prendre au moins 3 à 4 portions par semaine de chocolat réduit le risque d’infarctus du myocarde de 13%, par rapport à aucune portion. En associant leurs résultats avec ceux d’autres études sur le sujet, les auteurs retrouvent une réduction de risque de 10%. Chocolate consumption and risk of myocardial infarction: a prospective study and meta-analysis. Heart, Larsson SC et coll, 2016, doi: 10.1136/heartjnl-2015-309203.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26936339

Etude d’observation aux USA, la prévalence de la maladie coronarienne apparait réduite de 26% pour une prise de chocolat une à 4 fois par semaine, et de 57% pour au moins 5 fois par semaine, tous chocolats confondus. Chocolate consumption is inversely associated with prevalent coronary heart disease: the National Heart, Lung, and Blood Institute Family Heart Study. Clin Nutr Djoussé L et coll, 2011, doi: 10.1016/j.clnu.2010.08.005.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20858571

Etude de suivi, prospective chez des personnes ayant eu un premier infarctus ; par rapport à des non-consommateurs de chocolat, on observe une baisse de risque de mortalité cardiaque de 27% pour une prise moins d’une fois par mois, puis de 44% jusqu’à une fois par semaine, et 66% pour au moins deux fois par semaine. Les auteurs indiquent que ces résultats devraient être confirmés par d’autres études, observations et études expérimentales. Chocolate consumption and mortality following a first acute myocardial infarction: the Stockholm Heart Epidemiology Program. Journal of Internal Medicine Janszky I et coll, 2009, 266(3):248-57.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19711504

Etude de suivi, prospective chez des Français (étude Suvimax), il existe un lien inverse entre flavonoïdes du chocolat et maladies cardiovasculaires chez les femmes. Consumption of foods rich in flavonoids is related to a decreased cardiovascular risk in apparently healthy French women. J Nut Mennen LI et coll, 2004, 134(4):923-6.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15051848

Etude de suivi, prospective chez des Américaines, la consommation de chocolat apparait inversement liée aux maladies cardiovasculaires. Flavonoid intake and cardiovascular disease mortality: a prospective study in postmenopausal women. Am J Clin Nutr, Mink PJ et coll, 2007, 85(3):895-909.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17344514

Etude de suivi, prospective chez des personnes âgées aux Pays-Bas, les auteurs observent que les plus forts consommateurs de cacao ont des pressions artérielles systolique et diastolique plus basses que les non- consommateurs, avec une baisse de risque de mortalité cardiovasculaire de 50% et de mortalité générale de 47%. Les plus gros consommateurs prennent 4,18 g/j de cacao, soit l’équivalent de 10 g de chocolat noir/j. Quelques indices intéressants : dans 100 g de chocolat noir il y a 43 g de cacao, dans 100 g de chocolat au lait, 30 g ; 100 g de candy bars 15 g ; de bonbons chocolaté, 18 g ; de crème au chocolat, 8,4 g ; de pudding au chocolat 2,5 g ; de mousse au chocolat, 22,6g. Cocoa intake, blood pressure, and cardiovascular mortality: the Zutphen Elderly Study. Arch Intern Med Buijsse B et coll, 2006, 166(4):411-7.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16505260

Mai 2017, révisé en février 2019 © Viviane de La Guéronnière

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