J'Équilibre - La nutrition de A à Z La nutrition de A à Z

Fruits et légumes contre dépression – Biblio

Illustration

Article lié

Aliments contre dépression

Etudes expérimentales

Ces études expérimentales sont réalisées chez des enfants et adultes jeunes avec des myrtilles, riches en antioxydants flavonoïdes cotre placebo. L’affect positif augmente avec les fruits, sans effets sur l’affect négatif, améliorant l’humeur générale. Effects of Acute Blueberry Flavonoids on Mood in Children and Young Adults. Nutrients, Khalid S et coll, 2017. doi:10.3390/nu9020158. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28230732

Etudes de suivi

Dans ce suivi de plus de 82000 femmes sur 10 ans aux USA, la consommation d’antioxydants flavonoïdes (flavanones, flavonols et flavones) provenant de fruits et légumes est associée à une baisse de risque de dépression, de 7 à 10% entre faibles et forts consommateurs. Dietary flavonoid intake and risk of incident depression in midlife and older women. Chang SC et coll, 2016. Am J Clin Nutr doi: 10.3945/ajcn.115.124545. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27413131

Dans ce suivi d’une population italienne on observe que le score de dépression CES-D augmente avec une plus faible prise de légumes. Bidirectional associations between food groups and depressive symptoms: longitudinal findings from the Invecchiare in Chianti (InCHIANTI) study. Elstgeest LEM., 2019.  Br J Nutr, doi : 10.1017/S0007114518003203. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30588894

Dans ce suivi d’Australiens, la consommation de fruits est associée à une baisse de survenue de la dépression, peut-être en lien, en partie, avec une diminution de l’inflammation. Lai JS et coll.  2015, Nutrition Research, DOI: http://dx.doi.org/10.1016/j.nutres.2015.11.017. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26923510

Dans ce suivi d’une population canadienne, la consommation de fruits et légumes est associée à une baisse de survenue de la dépression et de troubles psychologiques, mais ces résultats sont atténués après prise en compte du tabagisme et de l’activité physique. Associations between fruit and vegetable consumption and depressive symptoms: evidence from a national Canadian longitudinal survey. Kingsbury M et col., 2016. J Epidemiol Community Health. doi: 10.1136/jech-2015-205858. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26311898

Dans ce suivi de femmes australiennes, la consommation de fruits (2 par jour) est associée à une baisse de survenue de symptômes dépressifs (-18%). Les légumes auraient aussi un effet à des niveaux plus élevés. Eur J Clin Nutr, Mihrshahi S et coll, 2015, doi:10.1038/ejcn.2014.222. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25351653

Chez des femmes à risque de maladies cardiovasculaires aux USA, la survenue de ces maladies est d’autant plus rapide qu’une dépression est présente, en lien au moins partiel avec une faible prise de fruits et légumes et de fibres. Depression, dietary habits, and cardiovascular events among women with suspected myocardial ischemia. Rutledge T et coll, Am J Med. 2014. doi: 10.1016/j.amjmed.2014.04.011. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24769297

Dans ce suivi de seniors à Taiwan, les fruits et surtout les légumes sont associés à une baisse de survenue de la dépression 4 ans plus tard, après prise en compte de facteurs confondants. Frequent consumption of vegetables predicts lower risk of depression in older Taiwanese – results of a prospective population-based study. Tsai AC et coll, 2012. Public Health Nutrition, doi:10.1017/S1368980011002977. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22176686

Etudes d’observations transversales

Dans cette étude, des étudiants dépressifs consomment moins de fruits et légumineuses, noix graines et vitamine C et caroténoïdes que des témoins non-dépressifs témoins. Dans leur sang, la capacité anti-oxydante totale est plus basse aussi que celle des non-dépressifs. Total antioxidant capacity of diet and serum, dietary antioxidant vitamins intake, and serum hs-CRP levels in relation to depression scales in university male students. Prohan M et coll, Redox Rep 2014, doi: 10.1179/1351000214Y.0000000085. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24524538

Dans cette observation internationale, sur plus de 28000 personnes, une consommation plus élevée de fruits est associée à une meilleure qualité de vie ressentie et moins de symptômes dépressifs. Fruit and vegetable consumption is associated with improved mental and cognitive health in older adults from non-Western developing countries. Gehlich KH et coll., Public Health Nutr, doi : 10.1017/S1368980018002525. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30295221

Dans ces études d’observation, une consommation plus élevée de fruits et légumes est associée avec une baisse de risque de dépression, après prise en compte de facteurs confondants. The association between fruit and vegetable consumption and mental health disorders: evidence from five waves of a national survey of Canadians. McMartin SE et coll, Prev Med. 2013, doi: 10.1016/j.ypmed.2012.12.016. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23295173

Dans cette étude d’observation chez des personnes de plus de 60 ans aux USA, celles qui sont dépressives consomment moins de fruits et légumes, en tenant compte des facteurs confondants. La prise d’anti-oxydants provenant de compléments alimentaire est sans effets. Fruit, vegetable, and antioxidant intakes are lower in older adults with depression. Payne ME et coll, 2012. J Acad Nutr Diet. doi:10.1016/j.jand.2012.08.026. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23174689

Dans cette observation chez des Iraniens, les auteurs étudient les liens entre consommation de fruits et légumes et prévalence de la dépression, de l’anxiété et de troubles psychologiques. Chez les femmes les consommations les plus élevées de fruits comparées aux plus faibles sont associées à des baisses de risque de dépression de 57%, d’anxiété de 50% et de troubles psychologiques de 60%. Chez elles, la consommation de légumes est associée à une baisse de risque de dépression de 35%, et chez les hommes, les légumes sont associés avec une baisse de risque d’anxiété de 57%. Après ajustements multiples, chez les femmes, les consommations les plus élevées de fruits et de légumes sont liées à une baise de risque de dépression de 45% et de troubles psychologiques de 40%, chiffre de 58% chez les hommes. Consumption of fruit and vegetables in relation with psychological disorders in Iranian adults. Saghafian S et coll., 2018. European Journal of Nutrition. doi: 10.1007/s00394-018-1652-y. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29508137

Dans cette observation chez des adultes jeunes neo-zélandais et nord-américains, les auteurs étudient les liens entre consommations de fruits et légumes (crûs, en conserve, transformés), sur divers aspects de la santé mentale (symptômes dépressifs, anxiété, humeur négative ou positive, satisfaction de la vie, épanouissement). Dans leur analyse ils tiennent compte du niveau socio-économique, de l’IMC, le sommeil, l’activité physique, le tabagisme et la prise d’alcool. Les fruits et légumes crûs sont associés à une baisse des symptômes dépressifs et une humeur plus positive, une satisfaction de la vie et un épanouissement plus importants. Les fruits et légumes transformés n’aboutissent qu’à une humeur plus positive. Le top 10 des aliments crûs associés à ces effet comprend les carottes, les bananes, les pommes, les feuilles vertes comme les épinards, les pamplemousses, la laitue, les agrumes, les baies fraîches, le concombre et les kiwis. Intake of Raw Fruits and Vegetables Is Associated With Better Mental Health Than Intake of Processed Fruits and Vegetables. Brookie KL et coll., 2018. Front. Psychol. doi: 10.3389/fpsyg.2018.00487. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29692750

Revues et métanalyses

Dans cette revue d’études d’observation, les auteurs indiquent que des régimes type méditerranéen ou « santé » sont associés à une baisse de risque de dépression, alors des régimes « western » sont associés à une augmentation. Dietary patterns and the risk of depression in adults: a systematic review of observational studies. Eur J Nutr, Rahe C et coll, 2014. doi: 10.1007/s00394-014-0652-9. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24468939

Dans cette revue d’études, les auteurs observent qu’une prise élevée de fruits, de légumes, de poisson et de céréales complètes est associée avec une réduction de risque de dépression. A systematic review and meta-analysis of dietary patterns and depression in community-dwelling adults. Lai JS et coll., 2014 ; Am J Clin Nutr. doi: 10.3945/ajcn.113.069880. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24196402.

Novembre 2017, mis à jour en Avril 2019 © Viviane de La Guéronnière

Des conseils nutrition et santé

en avant première, en vous inscrivant à la newsletter