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Fruits et légumes contre cancer du col de l’utérus – Biblio

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Photo Pixabay - bardal2010

Effets des fruits et légumes ou de leurs composants

Dans cette étude chinoise, les chercheurs comparent des femmes atteintes de cancer du col ou de néoplasie intraépithéliale à  des contrôles, dans une zone de prévalence élevée. Ils relèvent que la consommation de thé vert et de légumes sont associés à une baisse de risque de ces pathologies. Case-Control Study of Diet in Patients with Cervical Cancer or Precancerosis in Wufeng, a High Incidence Region in China. Jia Y 2012, et coll. Asian Pac J Cancer Prev,  DOI:http://dx.doi.org/10.7314/APJCP.2012.13.10.5299 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23244152

Dans cette étude brésilienne comparant des femmes atteintes de cancer du col ou de néoplasie intraépithéliale à  des contrôles, une consommation élevée de fruits et légumes verts et jaune foncé, et des concentrations élevées de lycopène dans le sang (provient par exemple de la tomate), sont associés à une baisse de moitié de ces maladies. Diet and serum micronutrients in relation to cervical neoplasia and cancer among low-income Brazilian women. Tomita LY et coll, 2010. Int J Cancer, doi: 10.1002/ijc.24793. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19642096

Dans ce suivi d’une population espagnole, la consommation de fruits et légumes est associée à une baisse de risque du cancer du col in situ ou invasif, environ 16% par 100g. Les feuilles vertes, les légumes racines, l’ail et l’oignon, agrumes, pourraient être plus particulièrement concernés. Dietary factors and in situ and invasive cervical cancer risk in the European prospective investigation into cancer and nutrition study. González CA et coll, 2010. Int J Cancer, doi: 10.1002/ijc.25679. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20853322

Dans ce suivi d’une population coréenne, les chercheurs observent que la charge virale en HPV (herpes papilloma virus) augmente proportionnellement le risque de cancer du col in situ ; cet effet s’observe notamment quand la consommation en fruits et légumes est basse. The association between fruit and vegetable consumption and HPV viral load in high-risk HPV-positive women with cervical intraepithelial neoplasia. Hwang JH et coll, 2010. Cancer Causes Control 21:51-9.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19777358

Dans cette étude au Brésil comparant des femmes positives à l’HPV, atteintes d’un cancer intra épithélial ou non, les auteurs relèvent qu’une consommation élevée de papaye est associée à une baisse de risque de cette maladie, de même qu’une prise d’oranges plus d’une fois par semaine, correspondant à une prise importante d’antioxydants caroténoïdes. Dietary consumption of antioxidant nutrients and risk of incident cervical intraepithelial neoplasia. Siegel EM et coll, 2010. Gynecol Oncol 118(3):289-94. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20691333

Dans cette étude comparant des femmes atteintes de carcinome intraépithélial du col utérin à des contrôles, en Chine, les auteurs observent que le risque de la maladie est plus élevé avec un niveau important d’infection au HPV et une faible concentration de vitamine B9 dans le sang. Association between folate status and cervical intraepithelial neoplasia. Zhao W et coll, 2016. European Journal of Clinical Nutrition doi:10.1038/ejcn.2016.35. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27026426

Cette étude compare des femmes atteintes de carcinome intraépithélial du col utérin à des contrôles, au Brésil. Le risque de la maladie est plus important avec une faible prise de vitamine B9, qui provient en bonne partie des végétaux, et varie selon le port de gènes à risque par rapport au fonctionnement de la vitamine B9. Polymorphisms in Genes Involved in Folate Metabolism Modify the Association of Dietary and Circulating Folate and Vitamin B-6 with Cervical Neoplasia. Tomita LY 2013, J Nutr. doi:10.3945/jn.113.182212. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24089416

Dans cette étude comparant des femmes atteintes de cancer du col utérin à des témoins aux USA, une prise élevée de fruits et légumes est associée à une baisse de risque de la maladie de 48%. Dietary intakes of selected nutrients and food groups and risk of cervical cancer. Ghosh C et coll, 2008. Nutr Cancer 60:331-41. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18444167

Dans cette étude comparant des patientes à des témoins au Chili, les auteurs observent que des consommations élevées de légumes, de fruits, de bétacarotène, de vitamines C et E sont associées à une diminution de risque du cancer du col utérin. Diet, smoking and reproductive history as risk factor for cervical cancer. Atalah E et coll, 2001. Rev Med Chil. 2001, 129, 597-603. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11510198

Dans cette étude comparant des patientes à des témoins aux USA, les auteurs observant que la consommation de légumes vert foncé et jaunes, et de jus de fruits est associée à une baisse de risque de cancer du col utérin invasif. Il en est de même pour les vitamine C et E et les carotènes. A case-control study of diet and invasive cervical cancer. Verreault R et coll, 1989. Int J Cancer, 43, 1050-4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2731999

Effet majeur de la vaccination

Mais un mot sur les bénéfices de la vaccination anti-HPV sur cette maladie : à terme, cette maladie devrait considérablement se raréfier grâce à l’efficacité de ce vaccin, chez les nouvelles générations. C’est le premier facteur de prévention à développer chez les filles et même les garçons, car ce vaccin agit sur tous les cancers liés à l’HPV. Cela réduirait de plus le port et le développement du virus.

Dans cette étude chez des adolescentes et adultes jeunes aux USA, les auteurs observent qu’un vaccin quadrivalent anti HPV réduit sensiblement les anomalies du col utérin (analyse des cellules, dont les anomalies peuvent mener au cancer) après la vaccination, en comparaison de l’absence de vaccination. L’effet est d’autant plus fort que 3 injections ont été administrées et aux âges de 11 à 14 ans (73% de protection). Human Papillomavirus Vaccination and Cervical Cytology Outcomes Among Urban Low-Income Minority Females. Hofstetter AM et coll, 2016. JAMA Pediatr, doi: 10.1001/jamapediatrics.2015.3926. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26974250

 

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