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Les enfants mangent-ils vraiment trop de viande et de produits laitiers ? Biblio

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Les enfants mangent-ils vraiment trop de viande et de produits laitiers ?

Sommaire

Rapport Greenpeace

Régimes végétariens et santé générale

Protéines, recommandations  et santé

Déséquilibre nutritionnel

Toutes les sources végétales ne se valent pas

Régime végan, effets sur les fonctions intellectuelles et la dépression

Performances intellectuelles

Régime végan

Vitamine B12

Iode

Dépression

Végétariens et consommateurs de viande

Vitamine B12

Omega 3

 

Rapport Greenpeace

Viande et produits laitiers : l’État laisserait-il les lobbies contrôler l’assiette de nos enfants ?  Rapport Greenpeace, Décembre 2017. https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2017/12/rapport_greenpeace_viande_et_produits_laitiers_a_la_cantine-1.pdf

Régimes végétariens et santé générale

Dans ce suivi d’Adventistes du 7ème jour, le suivi d’un régime végétarien (végan, lacto-ovo végétarien, pesco-végétarien, semi-végétarien), est associé à une baisse de risque de cancer colorectal. Si l’on détaille chaque type de régime, la baisse est significative pour le pesco-végétarien seulement (-43%). Et comparé au végan, le pesco-végétarien est associé à une diminution de risque de 38%. Egalement, seul le régime pesco-végétarien est associé à une baisse de la mortalité générale. Vegetarian dietary patterns and the risk of colorectal cancers. Orlich MJ et coll, 2015. JAMA Intern Med. doi: 10.1001/jamainternmed.2015.59,   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25751512  et Vegetarian Dietary Patterns and Mortality in Adventist Health Study 2. Orlich MJ et coll, 2013. JAMA Intern Med. doi:10.1001/jamainternmed.2013.6473.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23836264

Photo Pixabay – turkus

Dans ce suivi de Britanniques, le régime végétarien, comparé au régime omnivore est associé à une baisse de risque du cancer de l’estomac, des lymphomes et cancers hématopoïetiques ; le régime pesco-végétarien est associé à une baisse de survenue du cancer colorectal ; ces deux types de régimes sont associés à une légère baisse générale des cancers. Cancer in British vegetarians: updated analyses of 4998 incident cancers in a cohort of 32,491 meat eaters, 8612 fish eaters, 18,298 vegetarians, and 2246 vegans. Key TJ et coll, 2014. Am J Clin Nutr doi: 10.3945/ajcn.113.071266. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24898235

De cette analyse d’un ensemble d’études, les auteurs concluent que les études d’observations montrent un bénéfice cardiovasculaire modeste pour les régimes végétariens, sans réduction claire de la mortalité générale. Ce sont essentiellement les études sur les Adventistes du 7ème jour qui montrent des résultats favorables. Vegetarian diet, Seventh Day Adventists and risk of cardiovascular mortality: a systematic review and meta-analysis. Kwok CS et coll, 2014. Int J Cardiol. doi: 10.1016/j.ijcard.2014.07.080. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25149402

Dans ce suivi d’une population au Royaume-Uni, la consommation d’une alimentation végétarienne est associée à une diminution de risque de maladie ischémique du cœur (type infarctus), en partie liée à un plus faible indice de masse corporel. Risk of hospitalization or death from ischemic heart disease among British vegetarians and nonvegetarians: results from the EPIC-Oxford cohort study. Crowe FL et coll, 2013. Am J Clin Nutr doi: 10.3945/ajcn.112.044073.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23364007

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Dans ce suivi d’une population au Royaume-Uni, il n’y a pas de différence significative pour la mortalité générale entre végétariens et non-végétariens. Mortality in vegetarians and comparable nonvegetarians in the United Kingdom. Appleby PN et col, 2015. Am J Clin Nutr doi: 10.3945/ajcn.115.119461.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26657045

Protéines, recommandations  et santé

« Au-delà de la problématique de la couverture des apports en acides aminés, l’origine protéique peut avoir une incidence sur la couverture des besoins en d’autres nutriments. Ainsi, une alimentation exclusivement d’origine végétale peut conduire à un risque de déficience en vitamine B12. Et une alimentation riche en protéines animales peut conduire à un apport insuffisant en fibres et excessif en graisses saturées ». « Dans l’état actuel des connaissances, des apports entre 0,83 et 2,2 g/kg/j de protéines (soit de 10 à 27 % de l’apport énergétique) peuvent être considérés comme satisfaisants pour un individu adulte de moins de 60 ans ». Les protéines. Définition, rôle dans l’organisme, sources alimentaires. ANSES, 2013. https://www.anses.fr/fr/content/les-protéines

Selon l’agence européenne pour l’alimentation EFSA, les données sont actuellement insuffisantes pour établir une limite supérieure de sécurité pour les protéines. Certaines personnes en bonne santé consomment deux fois les recommandations en protéines et ce niveau est considéré comme sûr. Les données sur les enfants jusqu’à deux ans sont insuffisantes pour poser une limite supérieure à la consommation de protéines. Scientific Opinion on Dietary Reference Values for protein. EFSA Panel on Dietetic Products, Nutrition and Allergies (NDA). European Food Safety Authority (EFSA), Parma, Italy. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.2903/j.efsa.2012.2557/epdf

Photo Pixabay – 12019

Aux USA, une limite supérieure pour la consommation protéique en % de l’énergie a été établie à 35%, afin d’éviter le risque de maladies chroniques. Néanmoins, les données sont insuffisantes pour établir des courbes doses-réponse en vue d’établir un niveau d’apport maximum tolérable pour l’ensemble des protéines et les acides aminés. Rapport de l’IOM, USA. Dietary Reference Intakes for Energy, Carbohydrate, Fiber, Fat, Fatty Acids, Cholesterol, Protein, and Amino Acids (Macronutrients).  IOM, The National Academies, ISBN 978-0-309-08525-0.   https://www.nap.edu/catalog/10490/dietary-reference-intakes-for-energy-carbohydrate-fiber-fat-fatty-acids-cholesterol-protein-and-amino-acids

En France, les consommations moyennes en protéines des enfants jusqu’à 10 ans sont de 14,6% de l’énergie, 16% chez les adolescents et 16,8% chez les adultes. Étude individuelle nationale des consommations alimentaires 3 (INCA 3). Avis de l’Anses. Rapport d’expertise collective, Juin 2017. https://www.anses.fr/fr/content/inca-3-evolution-des-habitudes-et-modes-de-consommation-de-nouveaux-enjeux-en-mati%C3%A8re-de

Dans cette analyse d’études, les auteurs observent que les yaourts sont associés à une baisse de prise de poids, à la différence du fromage qui est associé à une augmentation. D’une façon générale, une consommation élevée de produits laitiers est associée à une baisse de risque d’obésité abdominale et de surpoids. Consumption of Dairy Products in Relation to Changes in Anthropometric Variables in Adult Populations: A Systematic Review and Meta-Analysis of Cohort Studies. Schwingshackl L et coll, 2016. PLOS ONE, DOI:10.1371/journal.pone.0157461.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27310919

De cette analyse d’études, les auteurs relèvent que la consommation de produits laitiers est associée à une baisse du risque de surpoids et d’obésité chez l’enfant (2 à 14 ans). Long-term association between dairy consumption and risk of childhood obesity: a systematic review and meta-analysis of prospective cohort studies. Lu L et coll, 2016. European Journal of Clinical Nutrition,  doi:10.1038/ejcn.2015.226.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26862005

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Déséquilibre nutritionnel

L’adhésion à un régime végan s’accompagne de consommations en vitamines B12 et D diminuées, et des taux sanguin de vitamine  D, iode et sélénium inférieures à ceux des omnivores. Food and Nutrient Intake and Nutritional Status of Finnish Vegans and Non-Vegetarians. Elorinne AL et coll, 2017. PLoS ONE. doi:10.1371/journal.pone.0148235. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26840251

Dans cette revue d’études, les auteurs relèvent que 62% des mères végan sont déficitaires en vitamine B12, 25 à 86% des enfants, 21 à 41% des adolescents, 11 à 90% des personnes âgées. How prevalent is vitamin B(12) deficiency among vegetarians? Pawlak R et coll, 2013. Nutr Rev. doi: 10.1111/nure.12001.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23356638

Dans ce suivi d’une population anglaise, les consommateurs de viande ont l’apport énergétique le plus élevé, suivis par les consommateurs de poisson (sans viande) et les végétariens, puis les végans. Les végans consomment le plus de graisses polyinsaturées, de fibres, de vitamines C, E et B9, magnésium et fer. Les insuffisances de consommation en vitamines B12 et en iode sont très fréquentes chez les végans (moyenne de 0,75 µg/jour en vitamine B12 pour des recommandations à 2,5 µg/j au moins, et pour l’iode, 55 µg/j pour des recommandations à 150 µg/j ;  notons que pour les végétariens non végan ces valeurs sont à 3,11 µg/j et 141 µg/j respectivement). Si les apports en fer ne sont pas abaissés chez les végétariens et végans, les besoins sont moins bien couverts compte tenu de la faible assimilation ; Aux USA, l’Institute of Medicine recommande de multiplier les recommandations en fer par 1,8 chez les végétariens pour tenir compte de cette moindre « biodisponibilité ».High compliance with dietary recommendations in a cohort of meat eaters, fish eaters, vegetarians, and vegans: results from the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition–Oxford Study. Sobiecki JG et coll, 2016. Nutr Res doi : 10.1016/j.nutres.2015.12.016. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27101764

Dans cette revue, les auteurs indiquent que l’OMS recommande d’augmenter, pour les enfants végan, les apports à 2 mg/kg de fer par jour pour les enfants âgés de 6 à 12 mois, et à 20 à 60 mg/j chez les enfants plus âgés.Is iron and zinc nutrition a concern for vegetarian infants and young children in industrialized countries? Gibson RS et coll, 2014. Am J Clin Nutr, doi: 10.3945/ajcn.113.071241. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24871479

Dans cet article, la Société Française de Pédiatrie émet les recommandations en fer pour les enfants, suite aux travaux de son groupe de travail multidisciplinaire. Notamment, les auteurs indiquent que la prévalence de la carence en fer est beaucoup plus élevée chez les végétariens que les omnivores. Fer et Nutrition, Tounian P et Chouraqui JP, 2017. Arch Pediatr. doi: 10.1016/S0929-693X(17)24006-8.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28622779.

Dans cette observation d’enfants et d’adolescents au Royaume-Uni, les auteurs observent que les filles végétariennes de 11 à 18 ans et surtout 15 à 18, sont plus à risque de déficit en fer que les filles non-végétariennes, corroborant d’autres études. Cette situation serait due au moins en partie à la plus faible biodisponibilité du fer non-héminique (végétal) comparé au fer héminique (sources carnées), d’éléments contrant l’absorption du fer dans les végétaux (phytates). Risk factors for low iron intake and poor iron status in a national sample of British young people aged 4–18 years. Thane CW et coll, 2003. Public Health Nutrition, DOI: 10.1079/PHN2002455. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12943565

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Toutes les sources végétales ne se valent pas

Dans ce large suivi d’une population féminine aux USA, les chercheurs observent qu’une alimentation riche en végétaux favorables (céréales complètes, fruits, légumes, légumineuses et noix, huile, thé et café), est associée à une baisse de risque de maladies coronariennes (type infarctus). En revanche, une alimentation riche en végétaux moins bons (jus et boissons sucrées, céréales raffinées, pommes de terre et frites, bonbons), ou en sources animales, est associée à une augmentation de risque de ces maladies. Healthful and Unhealthful Plant-Based Diets and the Risk of Coronary Heart Disease in U.S. Adults. Satija A et coll, 2017. Journal of the American College of Cardiology, doi: 10.1016/j.jacc.2017.05.047. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28728684

Dans cette population d’enfants australiens, la consommation d’aliments gras et sucrés de source végétale comme gâteaux, biscuits, pommes de terre frites, boissons sucrées, représente 35% de l’énergie. Contribution of Discretionary Foods and Drinks to Australian Children’s Intake of Energy, Saturated Fat, Added Sugars and Salt. Children, Johnson BJ et coll, 2017. doi:10.3390/children4120104.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29194425

Régime végan, effets sur les fonctions intellectuelles et la dépression

Performances intellectuelles

Régime végan

Chez 48 adolescents qui ont reçu une alimentation macrobiotique, proche de l’alimentation végan jusqu’à l’âge de 6 ans, les auteurs observent que les tests psychologiques réalisés montrent de moins bons résultats que chez les adolescents qui ont toujours été omnivores. Un déficit en vitamine B12 est associé à de moins bons tests de fluidité intellectuelle. Signs of impaired cognitive function in adolescents with marginal cobalamin status. Louwman MWJ, 2000. Am J Clin Nutr;72:762–9.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10966896

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Cas de déficits profonds en vitamine B12 chez des enfants de 5 et 14 mois nés de mère végan, accompagnés de déficit du développement intellectuel. Dans un cas la mère a reçu une complémentation en vitamine B12 durant la grossesse mais pas la lactation. Severe vitamin B12 deficiency in an exclusively breastfed 5-month-old Italian infant born to a mother receiving multivitamin supplementation during pregnancy. Guez S et coll, 2012. BMC Pediatrics, http://www.biomedcentral.com/1471-2431/12/85https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22726312 . Et Persistence of neurological damage induced by dietary vitamin B-12 deficiency in infancy. von Schenck U et coll, 1997. Archives of Disease in Childhood, 77:137–139. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9301352

Vitamine B12

Dans ce suivi d’une population de séniors en Suède, un taux plus élevé de vitamine B12 dans le sang est associé à un diminution de perte de volume du cerveau et un moindre vieillissement cérébral. Association of Vitamin B12, Folate, and Sulfur Amino Acids With Brain Magnetic Resonance Imaging Measures in Older Adults. A Longitudinal Population-Based Study. Hooshmand B et coll, 2016. JAMA Psychiatry, doi:10.1001/jamapsychiatry.2016.0274.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27120188

Chez des enfants de 2 à 12 mois au Népal, suivis environ 5 ans, un indicateur sanguin élevé pour la vitamine B12 est associé à de meilleurs scores de développement neuropsychologique. Vitamin B-12 status in infancy is positively associated with development and cognitive functioning 5 y later in Nepalese children. Kvestad I et coll, 2017. Am J Clin Nutr, doi: 10.3945/ajcn.116.144931. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28330909

Iode

Dans ce suivi de femmes enceintes et de leurs enfants au Royaume-Uni, une insuffisance légère à modérée en iode au cours de la grossesse est associée à de moins bons scores de performances intellectuelles. Effect of inadequate iodine status in UK pregnant women on cognitive outcomes in their children: results from the Avon Longitudinal Study of Parents and Children (ALSPAC). Bath SC et coll, 2013. Lancet, doi :10.1016/S0140-6736(13)60436-5.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23706508

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Dans ce suivi de femmes enceintes et de leurs enfants en Norvège, une insuffisance légère à modérée en iode au cours de la grossesse est associée à de moins bons scores de performances intellectuelles. Suboptimal Maternal Iodine Intake Is Associated with Impaired Child Neurodevelopment at 3 Years of Age in the Norwegian Mother and Child Cohort Study. Abel MH et coll, 2017. J Nutr doi: 10.3945/jn.117.250456.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28515161

Dépression

Végétariens et consommateurs de viande

Dans cette population masculine au Royaume-Uni, les végétariens présentent des scores plus élevés de dépression que les non végétariens, peut-être en lien avec la vitamine B12, le fer et le zinc. Notons cependant qu’une relation causale ne peut être établie. Vegetarian diets and depressive symptoms among men. Hibbeln JR et coll, 2018. Journal of Affective Disorders, DOI:  10.1016/j.jad.2017.07.051. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28777971

Dans cette observation aux USA, la consommation de viande et l’exercice physique sont favorablement associés à l’humeur (bien-être) chez des adultes jeunes, alors que les antioxydants jouent ce rôle chez les adultes de plus de 30 ans. Assessment of dietary factors, dietary practices and exercise on mental distress in young adults versus matured adults: A cross-sectional study. Begdache L et coll, 2017. Nutritional Neuroscience. DOI: 10.1080/1028415X.2017.1411875. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29224485

Vitamine B12

Dans ce suivi d’’une population sénior au Quebec, les hommes qui consomment le plus de vitamine B12 présentent une diminution de risque de dépression (diminution avec la vitamine B6 chez les femmes). Intakes of folate, vitamin B6 and B12 and risk of depression in community-dwelling older adults: the Quebec Longitudinal Study on Nutrition and Aging. Gougeon L et coll, 2016. European Journal of Clinical Nutrition, doi:10.1038/ejcn.2015.202. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26648330

Dans cette observation de séniors aux USA, un faible taux de vitamine B12 dans le sang est associé à une diminution des facultés intellectuelles et à des scores dépressifs plus élevés.Status of Vitamins B-12 and B-6 but Not of Folate, Homocysteine, and the Methylenetetrahydrofolate Reductase C677T Polymorphism Are Associated with Impaired Cognition and Depression in Adults. Moorthy D et coll, 2012. J Nutr doi: 10.3945/jn.112.161828. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22739363

Dans ce suivi d’une population de séniors aux USA, une consommation élevée de vitamine B12 est associée à une baisse de risque de dépression. Il en est de même pour la vitamine B6. Longitudinal association of vitamin B-6, folate, and vitamin B-12 with depressive symptoms among older adults over time. Skarupski KA et coll, 2010. Am J Clin Nutr doi: 10.3945/ajcn.2010.29413. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20519557

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Omega 3

De cette analyse d’études, les auteurs relèvent que des concentrations sanguines plus basses d’oméga 3 type marin sont associées à un risque plus élevé de dépression prénatale. Polyunsaturated Fatty Acids in Perinatal Depression: A Systematic Review and Meta-analysis. Lin PY et coll, 2017. Biological Psychiatry, doi : 10.1016/j.biopsych.2017.02.1182. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28410627

De cette analyse d’études, les auteurs relèvent que des concentrations sanguines plus basses d’oméga 3 type marin sont associées à un risque plus élevé de dépression. A meta-analytic review of polyunsaturated fatty acid compositions in patients with depression. Lin PY et coll, 2010. Biol Psychiatry. doi: 10.1016/j.biopsych.2010.03.018. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20452573

Décembre 2017 révisé en Avril 2019 © Viviane de La Guéronnière

 

 

 

 

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