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Sommaire

Maladies cardiovasculaires et hygiène de vie

Accidents vasculaires cérébraux

Maladies coronariennes (infarctus)

Insuffisance cardiaque

Maladies cardiovasculaires

Coût des maladies cardiovasculaires en France

 

 Maladies cardiovasculaires et hygiène de vie

Accidents vasculaires cérébraux

Dans cette étude, les auteurs évaluent le nombre d’années en bonne santé perdues (DALY) à cause d’un AVC, et la part attribuable à des facteurs modifiables (pollution de l’air et environnementale, alimentation, activité physique, tabac, et physiologie), à partir d’études publiées dans le monde. Ils estiment que plus de 90% de la perte d’années en bonne santé sont attribuables à des facteurs évitables. En Europe de l’Ouest, ces facteurs sont, du plus au moins fort, 1- une pression artérielle systolique élevée, 2- un indice de masse corporelle élevé, 3- un régime pauvre en légumes, 4- en fruits, 5- le tabagisme, 6- une consommation élevée de sel, 7- des troubles rénaux, 8- peu d’activité physique, 9- une faible consommation en céréales complètes, 10- une glycémie élevée à jeun, 11- la pollution de l’air, 12- la consommation d’alcool, 13- un cholestérol sanguin total élevé, 14- l’exposition au plomb, 15- le tabagisme passif, 16- une alimentation riche en boissons sucrées. Global burden of stroke and risk factors in 188 countries, during 1990–2013: a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2013. Feigin VL et coll, 2016. Lancet, doi : 10.1016/S1474-4422(16)30073-4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27291521

Dans cette grande étude mondiale comparant des personnes atteintes d’AVC à des témoins, les auteurs relèvent les facteurs de risque suivants (en comparaison à une norme ou entre les extrêmes dans la population) : pression artérielle élevée, risque multiplié par 3 ; maladie cardiovasculaire préexistante, par 3 ; excès d’alcool, par 2 ; facteurs psycho-sociaux, par 2 ; marqueurs de cholestérol défavorables, par près de 2 ; tabagisme, par 1,7 ; rapport taille sur hanche élevé, par 1,4. Au contraire, les facteurs protecteurs sont : l’activité physique et l’alimentation, qui réduisent respectivement le risque de 40%. Au total, ces facteurs modifiables sont associés à la survenue de plus de 90% de l’ensemble des AVC.Global and regional effects of potentially modifiable risk factors associated with acute stroke in 32 countries (INTERSTROKE): a case-control study. O’Donnell MJ et coll, 2016. Lancet, doi : 10.1016/S0140-6736(16)30506-2.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27431356

 

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Dans ce suivi de 11450 hommes suédois à risque de maladies cardiovasculaires, sur près de 10 ans, 1) un régime santé (plus de 5 fruits et légumes par jour et moins de 30 g/j de charcuteries) avec 2) absence de tabagisme, 3) au moins 150 minutes par semaine d’activité physique, 4) indice de masse corporelle normal, et pour finir 5) une prise d’alcool de 1 à 30 g par jour, le tout est associé avec une diminution de risque d’AVC de 72% par rapport aux personnes qui n’ont aucun ou un seul facteur de protection.Primary prevention of stroke by a healthy lifestyle in a high-risk group. Larsson SC et coll, 2015. Neurology, doi: 10.1212/WNL.0000000000001637.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25934859

D’après ce suivi de près de 24000 Allemands, sur 12 ans et demi, les auteurs estiment que 38% des cas d’AVC seraient évitables avec une absence de tabagisme, un poids et un tour de taille normaux, la pratique d’activité physique, une prise modérée d’alcool et une bonne alimentation. Primary Preventive Potential for Stroke by Avoidance of Major Lifestyle Risk Factors The European Prospective Investigation Into Cancer and Nutrition-Heidelberg Cohort. Tikk K et coll, 2014. Stroke, DOI: 10.1161/STROKEAHA.114.005025.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24876086

Etude réalisée chez 31696 Suédoises en bonne santé, de 49 à 83 ans, suivies 10 ans. Les femmes qui ne fument pas, consomment de l’alcool de façon modérée (5 à 15 g/j, soit environ ½ verre à un verre et demi par jour), font au moins 40 minutes de marche par jour et une heure d’activité physique par semaine, ont une bonne alimentation (beaucoup de fruits et légumes, légumineuses, noix, produits laitiers maigres, céréales complètes, poisson, peu de viande rouge, de charcuterie, produits laitiers entiers, céréales raffinées, frites et chips, graisses solides, sucres et biscuits et viennoiseries) et un indice de masse corporelle normal (<25) présentent un risque réduit d’accident vasculaire cérébral de 62%, par rapport à celles qui cumuleraient tous les risques. Proportion de femmes qui ont tous les facteurs de protection : 1,8%, et celles qui en ont 4/5 : 11%. Celles qui n’en ont aucun : 4,8%. Healthy diet and lifestyle and risk of stroke in a prospective cohort of women. Larsson SC et coll, 2014, Neurology, DOI:10.1212/WNL.0000000000000954.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25298305

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Dans ce suivi de femmes aux USA, celles qui présentent un score le plus favorable, prenant en compte l’exercice physique, l’absence de tabagisme, une consommation modérée d’alcool, l’alimentation, l’indice de masse corporelle, ont une baisse de risque d’AVC ischémique de 71%, et d’AVC total de 55%.Healthy Lifestyle and the Risk of Stroke in Women. Kurth T et coll, 2006. Arch Intern Med. 2006;166:1403-1409.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16832006

Maladies coronariennes (infarctus)

Dans cette étude réalisée en Suède, les chercheurs observent que les personnes à haut risque génétique par rapport aux maladies coronariennes, peuvent tout de même en réduire substantiellement la survenue. Un mode de vie favorable, qui comprend au moins 3 des 4 facteurs protecteurs : absence de tabagisme, d’obésité, activité physique régulière et bonne alimentation, est associé à une réduction de 46% la survenue de maladies coronariennes. Genetic Risk, Adherence to a Healthy Lifestyle, and Coronary Disease. Khera AV et coll, 2016. New England Journal of Medicine, DOI: 10.1056/NEJMoa1605086.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27959714

L’étude porte sur le suivi de femmes aux USA, âgées de 27 à 44 ans au début d’étude, et sur 20 ans. Le fait de ne pas fumer + avoir un indice de masse corporelle normal + une activité physique supérieure à 2 heures et demie par semaine + regarder la télévision moins de 7 heures par semaine + consommer de 0,1 à 14,9 g d’alcool par jour, + avoir une alimentation qui se rapproche du régime méditerranéen, est associé à une réduction du risque de maladie coronarienne de 92%, en comparaison des femmes qui sont dans la situation opposée. Les auteurs estiment que 73% des cas de maladies coronariennes étaient attribuables à une hygiène de vie défavorable. Healthy Lifestyle in the Primordial Prevention of Cardiovascular Disease Among Young Women. Chomistek AK et coll, 2015. J Am Coll Cardiol, 10.1016/j.jacc.2014.10.024. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25572509

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20721 hommes suédois âgés de 45 à 79 ans, en bonne santé, suivis 12 ans. Avec une bonne alimentation (dans le top 20%), une consommation modérée d’alcool (10 à 30 g/j), pas de tabagisme, être physiquement actif (marche bicyclette au moins 40mn/j et 1 heure par semaine d’activité physique) et avec une circonférence de taille inférieure à 95 cm, par rapport aux hommes en situation opposée, présentent une baisse de risque de 86% d’infarctus du myocarde. Cette combinaison de facteurs favorables, présente chez 1% de la population, pourrait réduire 79% des infarctus dans cette population. Low-Risk Diet and Lifestyle Habits in the Primary Prevention of Myocardial Infarction in Men. A Population-Based Prospective Cohort Study. Åkesson A et coll, 2014. J Am Coll Cardiol, doi: 10.1016/j.jacc.2014.06.1190. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25257629

24444 femmes post-ménopausées suédoises, en bonne santé, sont suivies 6 ans. Un régime favorable (fruits et légumes, céréales complètes, poisson et légumineuses, consommation modérée d’alcool), en association à l’absence de tabagisme, un ratio taille /hanches <0,75, au moins 40 minutes de vélo/marche /j et 1 heure d’activité physique /semaine réduisent le risque d’infarctus du myocarde de 92%. Cette combinaison protectrice, présente chez 5% de la population, éviterait 77% des infarctus du myocarde de cette population.Combined Effect of Low-Risk Dietary and Lifestyle Behaviors in Primary Prevention of Myocardial Infarction in Women. Åkesson A et coll, 2007. Arch Intern Med, 167(19):2122-2127. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17954808

Plus de 42000 hommes aux USA sont suivis 16 ans. Un profil « faible risque santé » est défini comme une absence de tabagisme, un indice de masse corporelle inférieur à 25, de l’activité physique légère à modérée au moins 30 minutes par jour, une consommation d’alcool de 5 à 30 g par jour, une alimentation favorable. Une bonne adhésion à ce profil réduit le risque d’infarctus mortel ou non de 87% en comparaison du profil opposé. Les auteurs estiment à 62% le nombre de cas d’infarctus qui auraient pu être évités avec une bonne adhésion au profil. Chez les personnes traitées par antihypertenseurs ou hypocholestérolémiants, les auteurs estiment ce nombre à 57%. En comparaison des participants qui ne changent aucun de leurs facteurs de risque au cours du suivi, ceux qui en améliorent 2 présentent une baisse de survenue d’infarctus de 27%. Healthy Lifestyle Factors in the Primary Prevention of Coronary Heart Disease Among Men Benefits Among Users and Nonusers of Lipid-Lowering and Antihypertensive Medications. Chiuve SE et coll, 2006 Circulation, 114:160-167.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16818808

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Suivi de près de 85000 femmes aux USA, suivies 14 ans. Les chercheurs définissent un profil « faible risque » : pas de tabagisme, indice de masse corporelle inférieur à 25, une consommation modérée d’alcool, de l’activité physique modérée une demi-heure par jour, alimentation favorable. Ce profil favorable est associé à une diminution de risque d’infarctus du myocarde, mortels ou non, de 83% en comparaison de tous le autres cas. Les auteurs estiment que  82% des infarctus sont attribuables à la non-adhérence à ce profil « faible risque ». Primary prevention of coronary heart disease in women through diet and lifestyle. Stampfer MJ et coll, 2000. N Engl J Med, 343:16-22. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10882764

Une première étude expérimentale sur 5 ans ayant montré les bénéfices de recommandations sur l’arrêt du tabac + une amélioration alimentaire (baisse des graisses saturées, augmentation de la consommation de poisson et de de végétaux) et une réduction pondérale en cas de surpoids, les chercheurs poursuivent l’observation sur 40 ans. Les personnes qui ont reçu les recommandations, en comparaison des témoins, réduisent le risque d’infarctus du myocarde de 30%. Lifelong benefits on myocardial infarction mortality: 40-year follow-up of the randomized Oslo diet and antismoking study. Holme I et coll, 2016. Journal of Internal Medicine, doi: 10.1111/joim.12485.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26924204

Dans cette étude expérimentale chez des Norvégiens, des recommandations pour arrêter de fumer (d’efficacité finalement relative) et améliorer l’alimentation (baisse des graisses saturées, augmentation de la consommation de poisson et de de végétaux), réduire le poids si nécessaire, ont permis de réduire des infarctus du myocarde mortels ou non, et la mort subite de 47%, en comparaison du groupe témoin. Effect of diet and smoking intervention on the incidence of coronary heart disease. Report from the Oslo Study Group of a randomised trial in healthy men. Hjermann I et coll, 1981. Lancet, 12;2(8259):1303-10. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/6118715

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Dans l’étude expérimentale Predimed, réalisée chez des personnes à risque cardiovasculaire élevé mais jusque-là indemnes, âgées de 55 à 80 ans, suivies près de 5 ans, les personnes assignées au régime méditerranéen ont eu une baisse de risque d’évènement cardiovasculaire grave (IDM, AVC, mort cardiovasculaire) de 30%. Primary Prevention of Cardiovascular Disease with a Mediterranean Diet. Estruch R et coll, 2013. N Engl J Med 2013. DOI: 10.1056/NEJMoa1200303. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23944307

Au terme du suivi total de l’étude expérimentale de Lyon, sur près de 4 ans en moyenne, chez les personnes qui étaient assignées au régime méditerranéen, la survenue des infarctus et de la mortalité cardiaque est réduite de 77%, celle des maladies cardiovasculaires et leur mortalité, de 70%, par rapport au régime standard. Mediterranean Diet, Traditional Risk Factors, and the Rate of Cardiovascular Complications After Myocardial Infarction Final Report of the Lyon Diet Heart Study. de Lorgeril M et coll, 1999, Circulation. 1999;99(6):779-85. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9989963

Insuffisance cardiaque

Dans ce suivi de plus de 64000 Suédois, un mode de vie favorable défini par une absence de tabagisme, de l’activité physique (au moins 150 mn par semaine), un indice de masse corporelle normal, une bonne adhésion à un régime de type méditerranéen, est associé à la baisse de survenue de l’insuffisance cardiaque de 62% chez les hommes et 72% chez les femmes. Healthy Lifestyle and Risk of Heart Failure. Results From 2 Prospective Cohort Studies. Larsson SC et coll, 2016, Circ Heart Fail, DOI: 10.1161/CIRCHEARTFAILURE.115.002855.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27072861

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Dans ce suivi de plus de 84000 femmes aux USA, sur 11 ans, les auteurs considèrent les facteurs de protection suivants : alimentation favorable, pratique d’activité physique, poids normal, absence de tabagisme. Présenter les 4 facteurs de protection, en comparaison d’aucun, est associé à une baisse de survenue de l’insuffisance cardiaque de 77% ; pour 3 facteurs la réduction est de 76%, pour 2  64%, pour un 51%. Healthy Lifestyle and Decreasing Risk of Heart Failure in Women The Women’s Health Initiative Observational Study. Agha G et coll, 2014, J Am Coll Cardiol, doi: 10.1016/j.jacc.2014.07.981. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25443698

Etude de 18346 Finnois et 19729 Finnoises âgés de 25 à 74 ans à la base, bien portants, suivis 14 ans. Soient les 4 facteurs de risque : tabagisme, indice de masse corporelle élevé, activité physique et consommation de légumes faibles, en avoir 0 en comparaison de 4 est associé à une baisse de risque d’insuffisance cardiaque de 69% chez l’homme et 81% chez les femmes. 5,4% des hommes et 11,3% des femmes ont les 4 facteurs de protection. 8% des hommes et 2% des femmes n’ont aucun facteur protecteur.Lifestyle Factors in Relation to Heart Failure Among Finnish Men and Women. Wang Y et coll, 2011. Circ Heart Fail, DOI: 10.1161/CIRCHEARTFAILURE.111.962589.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21914814

Maladies cardiovasculaires

Dans ce suivi d’une population aux USA, sur 7,6 ans, un score élevé pour des critères santé (alimentation, exercice physique, indice de masse corporelle, tabagisme), est associé à une baisse de mortalité générale de 81%. Low-Risk Lifestyle, Coronary Calcium, Cardiovascular Events, and Mortality: Results From MESA. Ahmed HM et coll, 2013, Am J Epidemiol, DOI: 10.1093/aje/kws453.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23733562

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Dans cette étude sur plus de 33000 Japonais suivis sur 16 ans et demi, un score élevé pour une alimentation favorable (fruits, poisson, lait), de l’exercice physique, un indice de masse corporelle compris entre 21 et 25, une prise modérée d’alcool, l’absence de tabagisme et une durée de sommeil correcte, sont associés à une réduction de mortalité cardiovasculaire de 65% chez les hommes et 76% chez les femmes. En parallèle, les AVC diminuent de 63 et de 72% respectivement, et les maladies coronariennes, de 81 et 80%. Healthy lifestyle behaviours and cardiovascular mortality among Japanese men and women: the Japan collaborative cohort study. Eguchi E et coll, 2012. European Heart Journal, doi:10.1093/eurheartj/ehr429. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22334626

81722 infirmières aux USA suivies de 1984 à 2010. Celles qui sont considérées à faible risque ne fument pas (Facteur 1), ont un indice de masse corporelle inférieur à 25 (2), font de l’exercice au moins 30 minutes par jour (3), et sont dans les 40% les plus élevés de consommation du régime méditerranéen (4), caractérisé par fruits, légumes, noix, légumineuses, poisson et un peu d’alcool. Avoir les 4 facteurs de faible risque par rapport à aucun est associé à une réduction de survenue de mort subite cardiaque de 92%. Dans cette population, les chercheurs évaluent à 81% les morts subites attribuables au tabac, l’activité, le surpoids, une mauvaise alimentation. Proportion de femmes qui ont les 4 facteurs protecteurs : 8,6%. Et qui n’en ont aucun : 4,14%. Adherence to a Low-Risk, Healthy Lifestyle and Risk of Sudden Cardiac Death Among Women. Chiuve SE et coll, 2011. JAMA, doi: 10.1001/jama.2011.907. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21730242

Etude de 111966 personnes aux USA, non fumeuses, suivies 14 ans. Avoir un score positif pour un indice de masse corporelle normal + de l’activité physique (au moins 5 heures par semaine d’activité modérée) + une consommation modérée d’alcool (maximum 1 boisson par jour chez les femmes et 2 chez les hommes) + une consommation alimentaire favorable, est associé à une réduction de risque de mortalité générale de 42%,cardiovasculaire de 48% chez les hommes et 58% chez les femmes, et par cancer (30% chez les hommes et 24% chez les femmes). Following Cancer Prevention Guidelines Reduces Risk of Cancer, Cardiovascular Disease, and All-Cause Mortality. McCullough ML et coll, 2011. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev, DOI:10.1158/1055-9965.EPI-10-1173.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21467238

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Dans ce suivi de séniors européens (70-90 ans), une bonne adhésion au régime méditerranéen + une consommation modérée d’alcool + de l’activité physique + une absence de tabagisme  sont associés à une diminution de la mortalité toute causes de 65%. Une non adhésion à ce « comportement santé » expliquerait 60% de la mortalité générale, et plus particulièrement 64% de la mortalité par infarctus, 61% de la mortalité par maladies cardiovasculaires générales, et 61% de la mortalité par cancer. Mediterranean Diet, Lifestyle Factors, and 10-Year Mortality in Elderly European Men and Women. The HALE Project. Knoops KTB et coll, 2004. JAMA, 292:1433-1439. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15383513

Coût des maladies cardiovasculaires en France

Selon cette étude, parmi les 57 millions d’assurés au régime général en France, 3,5 millions de personnes ont été prises en charge pour maladie cardiovasculaire en 2013 pour un coût total de 15,1 milliards d’euros, soit 10% des remboursements versés à toute la population. Prevalence and economic burden of cardiovascular diseases in France in 2013 according to the national health insurance scheme database. Tuppin P et coll, 2015. Arch Cardiovasc Dis, doi: 10.1016/j.acvd.2016.01.011.   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27079468

En savoir plus :

Réduire les coûts de santé avec l’alimentation – Biblio 2

Janvier 2018, mis à jour en Avril 2019 © Viviane de La Guéronnière

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