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Le régime paléolithique – biblio

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Le régime paléolithique : retour aux origines

Le régime paléolithique : nutrition et santé

Sommaire

Apports nutritionnels du régime paléolithique

Effets sur la santé

Marqueurs biologiques et poids

 

Apports nutritionnels du régime paléolithique

Estimation de la consommation nutritionnelle ancestrale : glucides, 35-40%, sucres ajoutés 2%, protéines 25-30%, lipides 30-40%, dont saturés 7,5-12%. EPA DHA 5-6 g/j, vitamine C 500 mg/j, vit D 4000 UI/j par le soleil surtout, calcium 1000-1500 mg/j, K 7000 mg/j. Diet-dependent acid load, Paleolithic nutrition, and evolutionary health promotion. Am J Clin Nutr, 2010, Eaton SB et coll. doi: 10.3945/ajcn.2009.29058.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20042522

Modélisation de régimes paléolithiques basées sur la consommation en Afrique de l’Est : protéines 25-29%, glucides 39-40%, lipides 30-39%, graisses saturées 11,4-12%, oméga 3 végétal ALA 3,7-4,7%. Estimated macronutrient and fatty acid intakes from an East African Paleolithic diet. British Journal of Nutrition, Kuipers RS et coll, 2010. doi:10.1017/S0007114510002679. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20860883

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Sur la base de 85 espèces animales et 236 espèces végétales disponibles, les auteurs estiment les apports en protéines à 37%, en glucides à 41%, en lipides à 22%, en vitamine B9 à 357 µg par jour, 604 mg pour la vitamine C, 43,4 mg pour le zinc, 1956 mg pour le calcium, 768 mg pour le sodium, 10 g pour le potassium. Paleolithic nutrition revisited: A twelve-year retrospective on its nature and implications. European Journal of Clinical Nutrition Eaton SB et coll, 1997, 51, 207-216. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9104571

Il est difficile de caractériser de façon unique le régime de la période paléolithique, qui dure environ 2,6 millions d’années au cours desquelles les conditions géographiques, écologiques, climatiques ont beaucoup varié. Les régimes alimentaires étaient sans doute parallèlement, aussi variés. Latitude, local ecology, and hunter-gatherer dietary acid load: implications from evolutionary ecology. Am J Clin Nutr, Ströhle A et coll, 2010, doi: 10.3945/ajcn.2010.29815.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20702605

Dans ce suivi de femmes en surpoids ou obèses en Suède qui suivent un régime paléolitique, comparées à un groupe témoin qui suit le régime nordique de référence, on observe avec le régime paléo une baisse marquée de la consommation en iode, avec  baisse d’une hormone thyroïdienne.  A Paleolithic-type diet results in iodine deficiency: a 2-year randomized trial in postmenopausal obese women. Manousou S et coll, 2017. Eur J Clin Nutr, doi: 10.1038/ejcn.2017.134.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28901333

Effets sur la santé

Dans ce suivi de plus de 21000 personnes aux USA, des scores alimentaires élevés pour une alimentation type méditerranéenne, ou type paléolithique, sont associés à une baisse de mortalité marquée (-23% et -37% respectivement), par cancer et maladies cardiovasculaires. Paleolithic and mediterranean diet pattern scores are inversely associated with all-cause and cause-specific mortality in adults. J Nutr, Whalen KA et coll, 2017, 10.3945/jn.116.241919. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28179490

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Dans cette étude, les régimes alimentaires qui se rapprochent le plus des critères de régime paléolithique et méditerranéens, sont associés à une baisse de risque d’adénomes colorectaux de 29 et 26% sur endoscopie. Paleolithic and Mediterranean Diet Pattern Scores and Risk of Incident, Sporadic Colorectal Adenomas. Am J Epidemiol, Whalen KA et coll 2014, DOI: 10.1093/aje/kwu235. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25326623

Marqueurs biologiques et poids

Dans cette étude expérimentale comparant un régime national nordique et paléolithique chez des femmes obèses post-ménopausées, la perte de masse grasse est plus importante pour le régime paléolithique à 6 mois, mais équivalente à 24 mois pour les deux régimes (-2,6 et -2,9 kg respectivement). Observations analogues pour le tour de taille. Les triglycérides baissent davantage dans le cas du régime paléolithique. Long-term effects of a Palaeolithic-type diet in obese postmenopausal women: a two-year randomized trial. Mellberg C et coll., 2014. Eur J Clin Nutr. doi:10.1038/ejcn.2013.290. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24473459 

Dans cette étude expérimentale aux USA, chez 9 personnes non obèses en bonne santé, la consommation d’un régime type paléolithique par rapport au régime habituel pendant 10 jours, réduit la pression artérielle, améliore le contrôle de la glycémie, réduit le cholestérol total et LDL notamment (le « mauvais ») et les triglycérides. Metabolic and physiologic improvements from consuming a paleolithic, hunter-gatherer type diet. European Journal of Clinical Nutrition, Frassetto LA et coll, 2009, 63, 947–955.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19209185

Dans cette étude en Suède, chez 14 personnes en bonne santé, la consommation d’un régime paléolithique pendant 3 semaines, réduit le poids, l’indice de masse corporelle, le tour de taille et la pression artérielle systolique. La consommation énergétique diminue, l’apport en lipides est optimisé comme celui en antioxydants, en potassium et en sodium, mais par contre les apports en calcium sont moins bien couverts. Effects of a short-term intervention with a Paleolithic diet in healthy volunteers. European Journal of Clinical Nutrition, Osterdahl M et coll, 2008, 62, 682–685. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17522610

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Dans cette étude expérimentale chez 13 diabétiques de type 2, sur 2 périodes consécutives de 3 mois, les volontaires testent un régime paléo basée sur de la viande maigre, du poisson, des fruits et légumes, œufs, légumes-racines et des noix, ou le régime de référence ; le régime paléo baisse les triglycérides, l’HbA1C (amélioration d’un marqueur de diabète), la pression artérielle diastolique, le poids, l’indice de masse corporelle, le tour de taille, et augmente le cholestérol HDL (favorable). Le régime paléo était plus riche en fruits et légumes, acides gras polyinsaturés, certaines vitamines, plus bas en énergie totale, en densité énergétique, en glucides, en graisses saturées et en calcium. Beneficial effects of a Paleolithic diet on cardiovascular risk factors in type 2 diabetes: a randomized cross-over pilot study . Cardiovasc Diabetol Jönsson T et coll, 2009, doi:10.1186/1475-2840-8-35.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19604407

Dans cette étude expérimentale aux Pays-Bas, chez 34 patients à risque de maladie cardiovasculaire, la comparaison du régime paléolithique au régime de référence, pendant deux semaines, montre que le régime paléo baisse la pression artérielle systolique et diastolique, les triglycérides, le cholestérol total, le poids, alors que le HDL cholestérol (« le bon ») augmente. Favourable effects of consuming a Palaeolithic type diet on characteristics of the metabolic syndrome: a randomized controlled pilot-study. Lipids in Health and Disease 2014, Boers I et coll, 13:160.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25304296

Dans cette revue des expérimentations du régime paléolithique chez des volontaires, les chercheurs observent davantage d’améliorations court-terme pour les groupes paléo que pour les groupes témoins, pour le tour de taille, les triglycérides, la pression systolique, diastolique, le cholestérol HDL, la glycémie à jeun. Paleolithic nutrition for metabolic syndrome: systematic review and meta-analysis. Am J Clin Nutr, Manheimer EW et coll, 2015, doi:10.3945/ajcn.115.113613.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26269362

Dans cette revue sur l’efficacité des régimes méditerranéen et paléolithique sur le contrôle de la glycémie, les auteurs retrouvent une efficacité comparable pour la glycémie, mais l’HbA1C, marqueur du contrôle du diabète, est mieux amélioré sous régime méditerranéen. A Mediterranean diet improves HbA1c but not fasting blood glucose compared to alternative dietary strategies: a network meta-analysis. J Hum Nutr Diet Carter P et coll, 2014, doi:10.1111/jhn.12138.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23790149

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Dans ce commentaire, l’auteur met en perspective l’intérêt d’un régime avec des aliments non transformés par rapport à une alimentation contemporaine, notamment dans le cas du diabète. The Beneficial Effects of a Paleolithic Diet on Type 2 Diabetes and Other Risk Factors for Cardiovascular Disease. J Diabetes Sci Technol, 2009 DC Klonoff, 3(6):1229-1232.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20144375

Dans cette étude d’observation, des régimes proches des modèles méditerranéens et paléolithiques s’accompagnent de marqueurs d’inflammation plus bas. Paleolithic and Mediterranean Diet Pattern Scores Are Inversely Associated with Biomarkers of Inflammation and Oxidative Balance in Adults. J Nutr Whalen KA et coll, 2016, doi: 10.3945/jn.115.224048.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27099230

Dans étude expérimentale en Australie, des femmes qui consomment soit un régime paléolithique soit le régime de référence recommandé en Australie, pendant 4 semaines, perdent davantage de poids sous régime paléolithique, consomment moins de glucides, de sodium, d’iode, et davantage de matières grasses et de béta-carotène. Cardiovascular, Metabolic Effects and Dietary Composition of Ad-Libitum Paleolithic vs. Australian Guide to Healthy Eating Diets: A 4-Week Randomised Trial. Nutrients, Genoni A et coll., doi:10.3390/nu8050314.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27223304

Dans cette étude expérimentale chez des personnes diabétiques, le suivi d’un régime de type paléolithique diminue la masse grasse et améliore les paramètres de contrôle du diabète. Benefits of a Paleolithic diet with and without supervised exercise on fat mass, insulin sensitivity, and glycemic control: a randomized controlled trial in individuals with type 2 diabetes. Otten J et coll, 2016. Diabetes Metab Res Rev. 2016, doi: 10.1002/dmrr.2828.  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27235022

Dans cette étude expérimentale chez des personnes diabétiques, un régime type paléolithique apporte plus de satiété qu’un régime de référence contre le diabète. Subjective satiety and other experiences of a Paleolithic diet compared to a diabetes diet in patients with type 2 diabetes. Nutrition Journal 2013, Jönsson J et coll,  doi: 10.1186/1475-2891-12-105. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23890471

Mai 2017, mis à jour en Mars 2019 © Viviane de La Guéronnière

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